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La FnAK fête 25 ans d’engagement pour les chercheurs en mobilité

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Améliorer les conditions d’accueil des scientifiques étrangers de haut niveau venant travailler en France, maintenir le contact avec eux après leur retour dans leur pays.  Voici 25 ans, ce sont les missions que le Prof. Guy Ourisson confiait à la Fondation nationale Alfred Kastler qu’il venait de créer.

La veille et l’expertise juridiques, le réseau EURAXESS, l’annuaire ALFRED, l’observatoire de la mobilité scientifique et un dialogue continuel avec les décideurs contribuent à réaliser l’un de ses rêves les plus chers.

Dernières Nouvelles d’ALFRED

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Dans le cadre du Welcome Desk Paris 2018, la FnAK a contribué à la formation de l’équipe multiculturelle et multilingue : du 10 septembre au 23 novembre, la Cité internationale universitaire de Paris simplifie la rentrée des étudiants et chercheurs du monde.

Partout en France grâce aux Centres EURAXESS, le logiciel ALFRED® simplifie celle des chercheurs en mobilité : depuis la mi-septembre, leur nombre dépasse le total enregistré en 2017 (12514 doctorants et post-doctorants).

Loi orientation et réussite des étudiants

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Rédigée par le juriste de la FnAK-CiuP chargé de la veille et de l’expertise juridique, une note sur la loi orientation et réussite des étudiants est à la disposition des Centres de services et Points de contact locaux EURAXESS sur le forum de discussion de ce réseau. Outre ses dispositions principales relatives à l’organisation de l’accès des lycéens aux universités et formations de leur choix, cette loi supprime le régime spécifique aux étudiants de prise en charge de leurs frais de santé, assumée désormais dans le cadre de la protection universelle maladie (PUMA).

Journées Nationales EURAXESS

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A Montpellier les 25-26 juin, où nos collègues du réseau EURAXESS Français accueillaient ces journées, nous avons pu visiter le Service Accueil International Etudiants/Chercheurs (SAIEC), flambant neuf, dans les locaux mêmes de la COMUE. Ce service renforce encore l’étroite coopération établie entre le Centres de Services Euraxess et le Service des Etrangers de la Préfecture de Montpellier. Le SAIEC devient ainsi le deuxième exemple d’un tel rapprochement, après la Cité internationale universitaire de Paris avec son Welcome Desk depuis septembre 2017, qui centralise désormais l’accueil étudiants et chercheurs étrangers à la rentrée, de septembre à novembre, sur une plateforme d’accueil multiservices.

Peut-être devons-nous de tels rapprochements à un dialogue établi de longue date avec le Ministère de l’Intérieur et les Préfectures ? Il convient en effet de rappeler que la France est à l’origine de la procédure scientifique-chercheur, particulièrement simplifiée et accélérée en faveur de la mobilité internationale des talents scientifiques venant des pays tiers (hors UE). Proposée par la FnAK dès 1998 au Ministère de la Recherche, à la demande de ce celui-ci, cette procédure a été naturellement confortée par la montée ne puissance du réseau EURAXESS français (une quarantaine de Centres de services et Point de contacts) et leur nécessaire coopération avec les services des étrangers en Préfecture. Transposée partout en Europe depuis 2005, grâce à la Directive chercheurs, la procédure est à présent adoptée par le réseau EURAXESS européen.

Quel sera le prochain Centre de services EURAXESS français à emboîtera le pas à Paris et Montpellier ?
Quel pays européen saura s’inspirer de cette nouvelle initiative française en faveur des chercheurs en mobilité internationale ?

Rapport Annuel FnAK 2017

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L’arrivée continue des demandeurs d’asiles aux portes de l’Europe, le Brexit, les pays entraînés dans son sillage et l’élection de Donald Trump à la présidence des Etats-Unis sont à vous faire douter de l’existence d’une connaissance et d’une recherche sans frontière. La crise de confiance qui touche le vieux continent remet en question les principes mêmes de la gestion des migrations. Elle représente un défi sans précédent pour nos administrations, nos gouvernements ou pour une approche commune de l’Union Européenne.

Aussi sommes-nous encore assez loin d’en avoir fini avec l’incessante révision des réglementations liées à la mobilité – qu’elle soit ou non professionnelle -, ou bien avec l’accumulation des textes juridiques afférents, européens et nationaux. Ainsi l’expertise de la FnAK et du réseau Euraxess, relative à la mobilité académique, sera-t-elle encore durablement sollicitée, comme ce fut le cas en 2017 avec l’accueil des réfugiés syriens, turcs ou afghans avec le programme PAUSE.

Devant ces nouveaux enjeux, qui se déclinent pour la FnAK aux niveaux régional et national (Grand-Est et France métropolitaine), l’essor du dispositif ALFRED®[1] est un véritable encouragement. D’abord parce que la progression des inscriptions dans notre annuaire reste significative (+18,7% en 2017), ensuite en raison du développement prévisionnel des plateformes suivantes :

  • Convention d’accueil, avec l’intégration au logiciel du processus réglementaire qui permet aux établissements d’inviter puis accueillir les chercheurs des pays tiers. L’ensemble des personnes impliquées dans la chaîne de l’accueil de ces chercheurs bénéficieront de ce nouveau process, depuis les équipes de recherche jusqu’aux Préfectures, en passant par les Centres Euraxess, les services des universités comme des organismes ;
  • Guichet unique, sur lequel les universités pourront appuyer leurs propres plateformes d’accueil à la rentrée universitaire, période pendant laquelle elles accueillent plus de la moitié de leurs publics en mobilité internationale.  Il s’agit d’un développement exclusif pour la région Grand-Est, que la FnAK veillera à adapter aux contraintes de chaque université ;
  • Carrière scientifique, en coopération avec l’Association Bernard Gregory dont c’est le domaine d’expertise, ainsi qu’avec les organismes de recherche les plus avancés en la matière. Le développement de cette plateforme visera à faire bénéficier ces derniers d’une mise en relation avec les chercheurs en mobilité au service du recrutement des meilleurs talents.

A terme, le déploiement national de ces nouvelles plateformes intégrées à ALFRED®, complémentaires de la plateforme logement sur laquelle s’appuient déjà plusieurs Centres Euraxess, doit garantir une offre de services complète pour l’accompagnement des chercheurs en mobilité vers la France.

Pour ces différents développements, la FnAK devra d’abord relever le défi d’adapter ALFRED® au règlement général sur la protection des données (RGPD), voulu par l’Union Européenne pour accroître la protection des personnes concernées par un traitement de leurs données à caractère personnel. Nous percevons réellement cette obligation réglementaire comme une opportunité, puisqu’elle va nous permettre d’accorder nos outils de travail à notre éthique professionnelle, conformément à la défense de la personne humaine si chère à Alfred Kastler.

Notre rapport d’activité 2017 est téléchargeable ici. Retrouvez-y l’observatoire de la mobilité, avec les chiffres de l’Union européenne, ceux du Ministère de l’Intérieur, ceux d’Euraxess et d’acc&ss FnAK, et les rubriques habituelles.

[1] ALumni and Foreign REsearchers Directory

1ère Réunion du Réseau EURAXESS Grand-Est

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La réforme territoriale a vraiment changé la donne pour le Grand-Est, où la Lorraine, la Champagne-Ardenne et l’Alsace ne forment plus qu’une seule et même région depuis août 2015. A nouveau périmètre nouvelle organisation : les élus des collectivités sont particulièrement attentifs à optimiser sa gestion, à tous points de vue.
Avec les Centres Euraxess concernés, nous y voyons l’opportunité de mutualiser nos projets pour l’accompagnement des publics en mobilité internationale. Après une première réunion très constructive à Nancy le 15 juin, d’autres réunions doivent nous permettre de trouver de nouvelles synergies territoriales, telles qu’un observatoire de la mobilité vers le Grand-Est, la coopération transfrontalière, etc.

Observatoire FnAK 2017

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Avec le Brexit et l’élection de Trump, la donne a vraiment changé. La crise financière de 2008 avait déjà transformé les conditions de travail, fragilisé le monde académique et précarisé le recrutement ; à présent, la contribution des scientifiques à la société est remise en question. Le sentiment des gens est que la science et la politique les ont laissés pour compte. Face à cette nouvelle secousse, les organisations européennes en sciences, recherche, éducation et innovation ont dû réaffirmer le besoin d’un échange ouvert des idées et des personnes[1],[2].

Mais faire face à l’inattendu, au contre-intuitif et à l’irrationnel du sillage post-Brexit appelle une autre réponse. Les chercheurs, qui avaient déjà appris à se vendre, mettre en avant leur adaptabilité, leur capacité à travailler en équipe ou leur aptitude à valoriser leur réseau, sont aujourd’hui confrontés à l’obsolescence d’une gouvernance du sommet vers la base. Dans ce nouveau monde, où ce que nous savons est qui nous connaissons, le défi des scientifiques est d’assurer une plus grande contribution de la base vers le sommet pour éclairer la future politique scientifique et sociale.

Les nouveaux concepts de politique scientifique apparus récemment (RRI, open-science, etc.), ouvrent de nouvelles voies vers une recherche et une innovation plus pertinentes pour la société. Les conditions préalables sont, entre autres, l’adoption dans le travail scientifique de principes d’intégrité, d’ouverture, de responsabilité et de pluridisciplinarité. Les sciences sociales et humaines ont également un rôle clé à jouer.

Or ce nouveau contrat social ne peut être réalisé qu’en créant une communauté forte qui le soutient. L’émergence souhaitée d’un Homo scientificus europaeus revigorera-t-elle la voix des scientifiques en Europe ?

L’Union Européenne n’a certes pas attendu pour formaliser son propre modèle de transmission des connaissances scientifiques dans ses politiques, et définir son mécanisme consultatif scientifique (SAM)[3]. Mais il est trop tôt pour juger, avant d’avoir déterminé où et comment apporter sa contribution.

Dans le grand chamboulement du paysage international, les pays qui avaient pris de l’avance dans l’accompagnement de la carrière scientifique – l’Allemagne et le Royaume-Uni – sont avantagés, même si l’incertitude prévaut désormais Outre-Manche depuis le Brexit et les perspectives incertaines liées à la circulation des idées et des personnes.

Une enquête allemande menée auprès de 4900 doctorants et post-doctorants – hommes et femmes, avec et sans enfants – visant à savoir si les jeunes chercheurs restent dans la recherche après avoir fondé une famille, a permis d’identifier les aspirations professionnelles et familiales parmi les chercheurs interrogés. L’enquête a révélé qu’ils ne souhaitent pas mettre en veilleuse leurs objectifs familiaux en raison de leur carrière. L’inverse est également vrai : les jeunes chercheuses – et exceptionnellement les femmes post-doctorantes – qui ont déjà fondé une famille veulent rester à l’université pour suivre leurs ambitions professionnelles et équilibrer les exigences liées au travail et à la vie familiale. Avec une politique favorable à la famille, les universités jouent un rôle déterminant. En France également ?

[1] Déclaration de Bruxelles : http://seppi.over-blog.com/2017/03/la-declaration-de-bruxelles-sur-l-ethique-et-les-principes-pour-l-elaboration-des-politiques-en-matiere-de-science-et-de-societe.htm

[2] Marche pour les sciences : https://fr.wikipedia.org/wiki/Marche_pour_les_sciences

[3] Conference for Science Journalists 2017 : http://www.eusja.org/wp-content/uploads/2018/01/ECSJ2017-final-Report-1.pdf

Le profil des chercheurs Accompagnés en 2017

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Les données d’Eurostat et du Ministère de l’Intérieur relatives aux délivrances de titres de séjour, respectivement dans l’UE et en France, sont détaillées en annexe de notre rapport annuel 2017 (pp. 20 à 30). En 2016, après une progression constante pendant 5 ans, la France est presque revenue à sa position de 2014, avec 3316 titres de séjour délivrés (-11,9% par rapport à 2015), peut-être un tribut payé pour une menace terroriste encore très élevée dans l’hexagone. Cependant quelques pays continuent leur progression, comme les Pays-Bas, le Danemark, la République tchèque ou la Pologne. Il convient de savoir que certains autres pays européens utilisent d’autres procédures pour accueillir les chercheurs des pays tiers, notamment le Royaume-Uni et l’Allemagne, ce qui empêche une analyse éclairée de la mobilité scientifique vers l’Europe.

Avec 12514 chercheurs de 145 nationalités accompagnés en 2016, les données nationales d’acc&ss FnAK et d’Euraxess progressent de 18,7% par rapport à 2016 (10176). L’adoption du système ALFRED® par les universités de Bordeaux et Angers n’y est certainement pas étrangère. Cette tendance pourrait bien se confirmer l’an prochain, avec les prochains développements annoncés : plateformes convention d’accueil, guichet unique à la rentrée universitaire.

En ce qui Concerne les publics scientifiques accompagnés par les Centres Euraxess, la part des doctorants progresse encore légèrement pour atteindre 55,6% (55,1% en 2016). Les 3 autres publics sont : les conjoints de chercheurs (+5,8%), les staffs universitaires (+2,9%) et, en Ile-de-France seulement, les étudiants (-4,6%).

Pour ce qui est de la répartition par continent, la tendance observée depuis 8 ans se confirme pour chaque continent sauf l’Asie, qui revient à son rang de 2014 (29,0% ; -2,6% par rapport à 2017). La progression de la mobilité des chercheurs africains est très significative (34,5% ; +10,1%), tout comme le repli de ceux venant d’Europe (19,6% ; -6,1%). L’analyse par secteurs continentaux confirme la nette progression de l’Afrique du Nord, de l’Ouest, et du Centre (respectivement +3,8 et +3,0% pour les 2 derniers), tandis que le recul de la mobilité venant des pays de l’UE est très marqué (-6,9%). Le repli de la mobilité scientifique Chinoise (-3,9%) suffit à expliquer celui de la mobilité du continent asiatique. La Chine reste malgré tout en tête des pays pour les chercheurs ayant déjà le grade de docteur, mais perd sa place pour les doctorants et se retrouve au 8ème rang.

Quant à la part des femmes dans la mobilité scientifique, elle fait mieux que se stabiliser et remonte à son niveau de 2014, avec au moins 1,0% de mieux que l’an passé pour les post-doctorantes (34,0%) comme pour les doctorantes (42,3%). Dans la même période, la classification par domaines scientifiques et technologiques confirme la part croissante prise par les sciences exactes et naturelles (+0,8%), médicales et sanitaires (+0,7%) ainsi que sociales (+0,7%), cela à nouveau au détriment des sciences de l’ingénieur (-2,0%).

En 2017, la situation familiale des chercheurs en mobilité révèle une nette progression de ceux en couple avec enfant(s) (+8,3%), contrebalancée par le repli des chercheurs venus seuls en France (-8,5%).

Si les proportions par tranches d’âge et durées de séjour ne montrent pas d‘évolution particulière, la langue de communication révèle un avantage qui s’accroît pour la langue anglaise (+ 3,9%) quoique relativisé par celle des données non communiquées (-1,8%).

Trois nouvelles séries de données apportent enfin un éclairage nouveau sur les chercheurs en mobilité vers la France :

– Plus de la moitié d’entre eux arrivent en l’espace de 4 mois, entre les dernières semaines d’août et de novembre (51,8%) ;

– Près de la moitié d’entre eux sont accueillis par une université (47,1%) : près de 90% si on y ajoute les organismes de recherche et les écoles d’ingénieurs ;

– Plus de la moitié sont salariés (56,0%), dont plus du quart par des employeurs étrangers.

Il convient enfin de rappeler en ce qui concerne ces données (répartition régionale en particulier), que nos chiffres correspondent à l’inscription volontaire des chercheurs en mobilité dans la base de données ALFRED®. Par conséquent, nos données reflètent davantage la progression de l’utilisation d’ALFRED® au niveau des universités que l’attractivité scientifique des territoires français.

Bilan 2017 des institutions hôtes de la mobilité scientifique

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L’an passé le logiciel a permis d’accompagner plus de 12000 chercheurs en mobilité, de tous domaines scientifiques. Près de la moitié d’entre eux ont été accueillis dans une université ; avec les divers organismes et écoles d’ingénieurs, on atteint près de 90%

20 548 Services rendus par 69 experts Euraxess

Bilan 2017 des pays d’origine de la mobilité scientifique

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L’an passé le logiciel a permis d’accompagner plus de 12000 chercheurs en mobilité, de 145 nationalités. Près de 90% de la mobilité scientifique vers la France proviennent de 8 blocs géo-politiques parmi 17 : Afriques du nord et de l’ouest, autres pays d’Asie et Asie de l’ouest, Union Européenne et autres pays du Conseil de l’Europe

 20 548 Services rendus par 69 experts Euraxess

Bilan ALFRED® 2017

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L’an passé, le logiciel a permis d’accompagner près de 20000 personnes en mobilité, dont plus de 12000 chercheurs

28 722 Services rendus par 69 experts Euraxess

  • 7 230 Aides au Logement
  • 17 235 Aides Administratives
  • 612 Aides Diverses

4ème Conseil Scientifique acc&ss FnAK

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A l’Institut de France le 21 mars, avec les Ministères et les collectivités territoriales concernés, cette 4ème réunion a permis d’avancer sur les Conditions de recrutement des chercheurs en mobilité et sur les conditions d’accompagnement de leur séjour & carrière.

Rapport annuel FnAK 2016

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Notre rapport d’activité 2016 est téléchargeable ici. Retrouvez-y l’observatoire de la mobilité, avec les chiffres de l’Union européenne, ceux du Ministère de l’Intérieur, ceux d’Euraxess et d’acc&ss FnAK, et les rubriques habituelles.